JEAN-MARIE THJIBAOU ( 1936-1989)- testo in francese– ++ notizie sulla NUOVA CALEDONIA E IL VOTO DI NOVEMBRE 2018 A FAVORE DI PARIGI

 

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Jean-Marie Tjibaou (1936-1989)

Né en 1936 à Tiendanite, petit village tribal de la vallée de Hienghène, Jean-Marie Tjibaou reçut une éducation catholique qui devait durablement le marquer. Il fréquenta l’école de la mission de Canala jusqu’en 1947, puis entra au petit séminaire de Païta. Il effectua son noviciat à l’île des Pins et fut ordonné prêtre en 1965 à Hienghène, mais exerça son ministère à la cathédrale de Nouméa.

Entre 1968 et 1970, il séjourna en France où il suivit les cours de l’Institut de sociologie de la faculté catholique de Lyon. En 1970, on le retrouve inscrit en ethnologie à l’École pratique des hautes études à Paris. Son projet de thèse sur les fondements et la portée de l’identité culturelle des Mélanésiens n’aboutira pas sur le plan académique. En revanche, la réflexion qui le sous-tend l’amène, à son retour en Nouvelle-Calédonie en 1972, à abandonner la prêtrise pour jouer un rôle actif dans les affaires culturelles du Territoire. Fonctionnaire du Service de l’éducation de base, il fait la promotion de l’Association féminine pour un souriant village mélanésien. On lui doit la conception et, partiellement, l’organisation du festival Melanesia 2000 de septembre 1975 qui permit, pour la première fois, la manifestation du fait culturel mélanésien et la prise de conscience par la communauté autochtone de constituer l’élément central de la personnalité collective néo-calédonienne. Membre de l’Union des Indigènes Calédoniens Amis de la Liberté dans l’Ordre (UICALO), Jean-Marie Tjibaou est élu coup sur coup maire de Hienghène et conseiller territorial de la côte est en 1977. Au sein de l’Union calédonienne il est l’un des principaux artisans de l’abandon du concept d'”autonomie” pour celui d'”indépendance”, d’abord “pluriethnique” (1977), puis très vite “kanake” (1978). Aussi, aux élections territoriales de 1979 apparaît-il comme un des leaders du Front indépendantiste (FI, qui obtient 34,5 % des suffrages).

En 1982, il obtient, par l’entremise du haut-commissaire Christian Nucci, que les leaders modérés de la Fédération pour une Nouvelle Société Calédonienne (FNSC) rompent leur alliance avec le Rassemblement Pour la Calédonie dans la République (RPCR) du député Jacques Lafleur et lui accordent leur soutien pour promouvoir une nouvelle majorité. Devenu vice-président du Conseil de gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Jean-Marie Tjibaou réussit à convaincre le gouvernement national de préparer une réforme profonde du statut du Territoire, pour mener celui-ci en cinq ans à l’indépendance. Mais, lorsqu’il se rend compte qu’il lui est impossible de rassembler autour de lui une majorité favorable à l’indépendance, il convainc les instances du FI, devenu Front de Libération National Kanak Socialiste (FLNKS), de procéder au “boycott actif” de l’élection territoriale de novembre 1984.

Les affrontements entre indépendantistes et nationaux qui font suite au scrutin de novembre 1984 et à la nomination en décembre de la même année d’Edgar Pisani comme représentant du gouvernement en Nouvelle-Caledonie atteignent cruellement J.-M. Tjibaou : il y perd un de ses lieutenants, Éloi Machoro (abattu par le GIGN à La Foa), et plusieurs de ses frères (fusillade de Hienghène).

Il apparaît alors comme l’homme de la révolte de la “brousse agricole” contre les “gens de la ville et de la mine”. Au début de 1985, il se rend compte que la fragilité de ses troupes ne lui permettra pas d’atteindre rapidement l’indépendance ; aussi devient-il homme de négociation. Il accepte la réforme régionale dans la mesure où elle lui permet de contrôler les trois quarts de l’archipel (avec 35,4 % des suffrages si on cumule les voix du FLNKS et du LKS). Il refuse par contre de participer au référendum d’autodétermination prévu par le gouvernement Fabius et réalisé par le gouvernement Chirac.

Le “oui” massif des Néo-Calédoniens au “maintien de la présence française” (60 % des inscrits et plus de 90 % des votants) lui porte préjudice. Les tenants d’une indépendance à conquérir rapidement par les armes contestent son autorité. Ce fut particulièrement manifeste au moment de “l’affaire d’Ouvéa” (mai 1988), mais le bain de sang qui en fut la sanction le servit, montrant tout à la fois les limites de la politique insurrectionnelle et la nécessité absolue pour les représentants du gouvernement national, de quelque obédience qu’ils fussent, de renouer le dialogue avec le FLNKS.

C’est ainsi qu’en août 1988 J.-M. Tjibaou pour le FLNKS et J. Lafleur pour le RPCR se déclarèrent d’accord pour mettre en place durant dix ans un régime transitoire d'”autonomie provinciale” largement financé par la métropole, préalable à un vote d’autodétermination (1998).

Par une tragique ironie dont l’histoire est coutumière, J.-M. Tjibaou devait être abattu le 4 mai 1989 à Ouvéa par un fanatique du FLNKS avec les armes prises, un an plus tôt, dans la gendarmerie de Fayaoué.

Marié à Marie-Claude Wetta, fille de Doui Matayo, l’un des neuf premiers Mélanésiens élus du Territoire (Conseil général, 1953) et sœur d’Henri, l’un des principaux leaders du RPCR, J.-M. Tjibaou a pu de longue date dialoguer avec “le camp d’en face”. Par sa formation théologique, il avait acquis un talent de persuasion et une force de conviction remarquables.

Il aura eu le mérite de catalyser et d’exprimer les frustrations refoulées trop longtemps au sein des tribus mélanésiennes marginalisées par la société cosmopolite, urbaine et industrielle. Il aura compris l’importance qu’il y a à former des élites et à acquérir un capital économique pour fortifier sa cause. Mais, bien que lui-même métissé, il n’aura pas su traduire la nécessité d’un brassage des valeurs de l’ensemble des groupes ethniques pour bâtir durablement une force de large union, un peuple pour la Nouvelle-Calédonie.

 

>> Commentaire issus de l’Encyclopædia Universalis, article de Jean-Pierre Doumenge, directeur de recherche au CNRS, directeur du Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes

 

 

http://www.albert-videt.eu/photographie/carnet-de-route/nouvelle-caledonie_11-2004/tjibaou-centre-culturel_ngan-jila_07.php

 

 

AGI.IT– 3 NOVEMBRE 2018

https://www.agi.it/estero/referendum_nuova_caledonia_colonia_francese-4562437/news/2018-11-03/

 

ESTERO

La Nuova Caledonia è stufa di essere una colonia francese. Forse

11:16, 03 novembre 2018

di Veronique Viriglio

Negli ultimi anni l’arcipelago è diventato strategico per contrastare l’egemonia della Cina in Oceania e perché ospita la più importante base militare francese del Pacifico. 

 

referendum nuova caledonia colonia francese

Sostenitori dell’indipendenza della Nuova Caledonia

 

 

Domenica circa 174 mila elettori iscritti su una lista speciale andranno alle urne in Nuova Caledonia per un referendum sull’indipendenza dell’arcipelago dell’Oceano Pacifico dalla Francia. Per l’Onu l’arcipelago conquistato dai francesi 175 anni fa è uno dei 17 territori ancora colonizzati al livello mondiale, l’ultimo per la Francia. Lo scorso maggio con un referendum l’86% degli elettori ha respinto l’indipendenza della Polinesia, altra colonia francese, rimasta ancorata alla Francia.

 

Molto più travagliati i rapporti tra Parigi e Nuova Caledonia, territorio in assoluto più lontano dalla metropoli, distante 17 mila km. In base agli ultimi sondaggi è molto remota la vittoria del ‘sì’ al referendum per l’autodeterminazione. Numeri alla mano i Kanak (canachi), storici abitanti dell’isola in lotta per l’indipendenza, sono numericamente inferiori ai Caldoches (caldachi), discendenti dei coloni bianchi, e alle altre popolazioni che si sono progressivamente istallate sull’arcipelago.

Il precedente referendum era stato bocciato

Un precedente referendum, tenuto nel 1987, era stato boicottato dai canachi, quindi ritenuto non valido; il 98% dei votanti si era allora espresso contro l’indipendenza. Sulla carta il voto di domenica segna il punto di arrivo del processo di decolonizzazione dell’arcipelago, previsto dall’accordo di Noumea firmato nel 1998, dopo anni di insurrezione, con scontri, barricate, omicidi e rapimenti.

 

Chi sono le parti in causa

Negli anni ’80 l’arcipelago, diviso in due, è andato vicino alla guerra civile tra coloni francesi, i lealisti Caldoches, stabiliti al sud, rappresentati da Jacques Lafleur e dal suo ‘RPCR’ (Raggruppamento per la Caledonia nella Repubblica) e gli indipendentisti del nord, i canachi, guidati da Jean-Marie Djibaou, a capo del ‘FLNKS’ (Fronte di liberazione nazionale kanak e socialista). Una crisi sfociata nel rapimento di 27 gendarmi da parte degli indipendentisti canachi, in seguito all’uccisione di uno dei propri leader, e nel successivo dispiegamento delle truppe francesi speciali sull’arcipelago, con un bilancio di 21 morti.

 

Un Paese diseguale

Le parti rivali hanno poi scelto la via del dialogo, di un progetto socio-economico condiviso per costruire un “destino comune”, firmando l’accordo di Matignon nel 1988, con la mediazione dell’allora primo ministro socialista Michel Rocard, e dieci anni dopo quello di Noumea. Vent’anni di politiche di riequilibrio politico ed economico a vantaggio dei colonizzati non hanno portato a risultati tangibili. Ancora incompiuto il progetto di autonomizzazione dell’arcipelago, per  una sovranità condivisa con Parigi, così come il riconoscimento dell’identità e dei diritti dei canachi. Anzi, rispetto al 1998, sono ulteriormente aumentate le diseguaglianze tra questi ultimi e i coloni, sia politiche, economiche, sociali che culturali. Nel contempo è anche diminuito il numero di canachi residenti, oggi solo il 39% dei neocaledoni, mentre i residenti di origine europea, per lo più francese, sono il 27% e il 34% rimanente proviene da isole del Pacifico e da nazioni asiatiche. In caso di vittoria del ‘no’, la consultazione potrebbe essere ripetuta altre due volte fino al 2022.

 

Qual è la posta in gioco

In realtà la posta in gioco al voto di domenica è soprattutto di natura economica e strategica. Da decenni la Nuova Caledonia – soprannominata ‘Caillou’ (‘Pietra’) – è un territorio cruciale per le sue risorse in nickel – un quarto di quelle globali – sfruttate industrialmente dalla Francia, quinto produttore mondiale del minerale indispensabile alla produzione di acciaio inossidabile. Dalla metà degli anni ’60, anche grazie ad una politica commerciale e fiscale molto vantaggiosa, più di 35 mila persone, tra francesi e polinesiani, sono sbarcate sull’arcipelago, dove in pochi anni molti di loro si sono costruiti veri e propri imperi. I canachi sono invece rimasti esclusi dal boom economico e hanno dovuto aspettare il 2014 per l’apertura di una fabbrica nel nord, a Koniambo. Con una superficie totale di 1,4 milioni di km2, la Zona economica esclusiva (ZEE) della Nuova Caledonia – due volte e mezzo la superficie dell’Esagono – è ricca di risorse economiche,in buona parte tutte da sfruttare: pesca, riserve minerarie, micro-alghe ed energie marittime rinnovabili.

Negli ultimi anni la Nuova Caledonia è anche diventata un territorio strategico per contrastare l’egemonia della Cina in Oceania, mentre gli Stati Uniti voltano le spalle alle regione. L’arcipelago, duemila km ad est dalle coste australiane, ospita la più importante base militare francese del Pacifico.

 

La (non) posizione di Macron

“Non mi pronuncio su questo referendum” ha assicurato lo scorso maggio il presidente Emmanuel Macron durante la sua visita a Noumea, preferendo rimanere fuori da una campagna potenzialmente ad alto rischio, svoltasi fortunatamente nella calma e con grande partecipazione dell’opinione pubblica. Tuttavia Macron ha detto la sua, ricordando ai suoi connazionali che dopo la Brexit “la Francia è l’ultimo paese europeo presente nel Pacifico”, avvertendo che la Francia “sarebbe meno bella senza la Nuova Caledonia”.

Tra il 2006 e il 2014 la Cina ha versato alle nazioni insulari del Pacifico più di 1,8 miliardi di aiuti, diventando il terzo partner allo sviluppo della regione dietro Australia e Nuova Zelanda. “Inserita nel continente oceanico, alle porte del sud-est asiatico, la Nuova Caledonia è situata in un luogo davvero strategico. La perdita del territorio significherebbe per la Francia una perdita significativa di sovranità nel Pacifico” ha evidenziato Bastien Vandendyck, esperto in relazioni internazionali.

Tesoro di biodiversità, la Nuova Caledonia possiede, inoltre, una delle tre barriere coralline più estese al mondo, oltre ad una fauna e una flora endemiche eccezionali, valse all’arcipelago l’iscrizione al patrimonio mondiale dell’umanità dell’Unesco. Macron è intervenuto anche su questo fronte, per difendere la presenza francese nel Pacifico. “La Nuova Caledonia è la testa di ponte della nostra lotta al riscaldamento globale, in una regione direttamente esposta alle sue conseguenze” ha sottolineato il presidente francese, evocando cicloni, innalzamento del livello del mare e sbiancamento dei coralli.

 

 

SIMONA ZECCHI, EURONEWS, 4 NOVEMBRE 2018::

 

La Nuova Caledonia dice “No” alla indipendenza. Un risultato annunciato

 

Con un’affluenza del 79,8% su 174mila aventi diritto, il 56,8% dei nuovi caledoni ha detto no all’indipendenza dalla Francia.

VIDEO :: 0,50  ++ TESTO NEL LINK

https://it.euronews.com/2018/11/04/la-nuova-caledonia-dice-no-alla-indipendenza-un-risultato-annunciato

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