22 OTTOBRE 2012 ORE 22:25 ATTILIO BERTOLUCCI, POETA ITALIANO…PIU’ NOTO COME PADRE DEL REGISTA! Ascoltate bene la “Follia” di Antonio Vivaldi: è una bellissima danza

 

 

 

 

 

Attilio Bertolucci (San Prospero Parmense18 novembre 1911 – Roma14 giugno 2000)

 

Antonio Vivaldi – ‘La Follia’ Sonata No. 12, Op 1, Rv 63

 

Antonio Lucio Vivaldi (Venezia4 marzo 1678 – Vienna28 luglio 1741) è stato un compositoreviolinista italiano[1][2] esponente di spicco del tardo barocco veneziano.

 

 

 

 

 

Nessuno
Io sono solo
il fiume è grande e canta
Chi c’è di là?
Pesto gramigne bruciacchiate.
Tutte le ore sono uguali
per chi cammina
senza perché
presso l’acqua che canta.
Non una barca
solca i flutti grigi
che come giganti placati
passano davanti ai miei occhi
cantando.
Nessuno.

 

 

Portami con te

Portami con te nel mattino vivace
le reni rotte l’occhio sveglio appoggiato
al tuo fianco di donna che cammina
come fa l’amore,
sono gli ultimi giorni dell’inverno
a bagnarci le mani e i camini
fumano più del necessario in una
stagione così tiepida,
ma lascia che vadano in malora
economia e sobrietà,
si consumino le scorte
della città e della nazione
se il cielo offuscandosi, e poi
schiarendo per un sole più forte,
ci saremo trovati
là dove vita e morte hanno una sosta,
sfavilla il mezzogiorno, lamiera
che è azzurra ormai
senza residui e sopra
calmi uccelli camminano non volano.

 

 

At Home

Il sole lentamente si sposta
sulla nostra vita, sulla paziente
storia dei giorni che un mite
calore accede, d’affetti di memorie.
A quest’ora meridiana
lo spaniel invecchia sul mattone
tiepido, il tuo cappello di paglia
s’allontana nell’ombra della casa

 

 

nota a VIVALDI per chi ha voglia di leggere, si capisce!:

Caricato da  in data 22/dic/2008

Texte du Lutin d’Ecouves : La Folia est, à l’origine, une danse dont il est fait pour la première fois mention dans un texte portugais du XVe siècle. Il s’agissait d’un rite chorégraphique lié à la fertilité lors duquel les danseurs portaient des hommes habillés en femmes sur leurs épaules. Le rythme rapide de la danse ainsi que son aspect insensé furent certainement à l’origine de son nom. Parmi un certain nombre de thèmes, émergea une mélodie de base. Jusqu’au milieu du XVIIe, elle se répandit en Italie (Follia) et en France (Folie d’Espagne) puis le thème évolua rapidement pour prendre sa forme définitive dans cette suite d’accords : réM/La7/réM/do/fa/do/réM/la7 réM/La7/réM/do/fa/do/rém-la7/réM Apparue aux alentours de 1650 puis publiée en 1672 par Lully, cette mélodie se stabilisera en se ralentissant et devint le thème d’innombrables variations dont les plus célèbres furent celles de Corelli parues en 1700. A partir de ce moment, Les Folies habitèrent consciemment et parfois inconsciemment la musique occidentale et ne la quittèrent plus. La plupart du temps, elles prirent la forme « thème et variations » ; parfois elles ne furent qu’une citation sans grand développement (J.S.Bach, Keiser); quelques fois, elles ne furent qu’une inspiration pour une autre mélodie (sarabande de Händel, chaconne de Purcell); elles sont même dissimulées dans certaines œuvres comme dans l’andante de la 5ème symphonie de Beethoven. Même si les XIXème & XXème siècles furent moins riches en Folias, elles inspirèrent de nombreux compositeurs tels que Liszt, Paganini, Rodrigo ou Rachmaninov qui intitula ses variations « sur un thème de Corelli » car il ignorait l’origine exacte de la mélodie. De nos jours, les Folies hantent encore notre imaginaire musical et l’on peut les retrouver dans des musiques de film (La B.O. de Barry Lyndon de Kubrick inspirée de la sarabande de Händel ou bien celle de 1492 de Ridley Scott composée par Vangelis.) et, plus surprenant, dans l’univers des jeux vidéo (bande sonore de Final Fantasy IX composée par Nobuo Uematsu).

11 Antonio Vivaldi
1678-1741
Pour ce onzième épisode, revenons aux fondamentaux. D’abord parce qu’on va retrouver le thème publié par Lully et popularisé par Corelli en 1700 mais aussi parce qu’on va parler d’un poids lourd de la musique baroque.
Antonio Vivaldi est né un jour de séisme à Venise. Son père, barbier-violoniste lui a appris les rudiments du violon et le jeune rouquin se révéla particulièrement doué.
Comme beaucoup d’enfants du peuple, il dut choisir l’habit ecclésiastique, ce qui était le plus sûr choix de faire de bonnes études.
Cela dit, Antonio “le prêtre roux”, prétextant un problème d’asthme qui l’obligeait à sortir souvent, ne dit pas bien longtemps la messe.
Il préféra devenir maître de violon à l’Ospedalle della Pietà de Venise et on le comprend ! Il s’agissait d’une institution pour jeunes filles dans laquelle on donnait une éducation musicale poussée aux élèves.
C’est là que Vivaldi va expérimenter une nouvelle conception du concerto dans lequel le soliste va s’émanciper de l’orchestre pour s’échappper dans des arabesques de plus en plus complexes.
Dès la parution de son opus III, l’Estro Armonico, Vivaldi devint célèbre dans toute l’Europe. Il eut même une influence certaine sur le grand Johann Sebastian Bach qui adapta plusieurs de ses compositions.
A la suite de cet opus III où Vivaldi fit preuve d’une totale maîtrise de la composition, il fit évoluer sa musique vers plus de liberté et d’expression (l’opus IV s’appelle “La Stravaganza”, l’opus VIII qui contient les quatre saisons s’appelle “Il cimento dellarmonia e dellinvenzione”.)
En dehors de ses oeuvres pour violon, Vivaldi composa de nombreuses sonates et concertos pour un tas d’instruments ainsi qu’un corpus important de musique religieuse et un nombre appréciable d’opéras.
Célèbre en son temps, le musicien tomba complètement dans l’oubli dès sa mort lors d’un voyage à Vienne. Il faudra attendre le début du vingtième siècle pour que des musicologues redécouvrent la musique du génial Antonio.
Dans son opus I de 1705, Vivaldi, encore inspiré par Corelli propose une follia pour deux violons et basse continue. Il y reprend le thème principal dans l’adagio du début puis brode dix-neuf variations où l’on sent progressivement le jeune prêtre roux s’échapper du style sévère de son aîné pour aller vers une expression de plus en plus débridée de son art. Rarement Follia portera aussi bien son nom.
Ne ratez pas les dernières variations dans lesquelles l’italianité et le tempérament de feu de l’auteur s’expriment pleinement en entraînant l’auditeur dans une folle danse tourbillonnante.

 

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